Transformation numérique de l’État et des entreprises
La diffusion des outils numériques et des usages innovants dans les entreprises est un facteur de compétitivité. La transformation numérique ne se limite pas à la création de biens et de services numériques, elle impacte aussi une grande partie des activités et des moyens des entreprises. Cette transformation concerne notamment la numérisation des processus métier et du fonctionnement quotidien, les activités de communication ou de relation client et pour l’industrie manufacturière, la numérisation des chaînes et outils de production.
Ces évolutions sont stratégiques pour les entreprises car elles leur permettent d’améliorer leur efficacité, leur réactivité et de s’élargir à de nouveaux marchés ou de diversifier leurs offres de produits et de services. Elles ont des impacts sur l’organisation interne des entreprises, les métiers, la formation, ainsi que leurs modèles économiques.
Au-delà du soutien à la recherche et au développement des technologies numériques, l’action de l’État consiste à favoriser la diffusion de ces nouveaux usages au sein des secteurs économiques, à constituer un cadre règlementaire adapté et à limiter les risques induits par ces nouveaux usages. Par exemple, l’État intervient sur les risques liés à la cybercriminalité organisée, aux attaques menées par des services de renseignement étatiques ou encore au terrorisme). La maîtrise des technologies numérique par les entreprises françaises et son déploiement dans le tissu industriel est un enjeu stratégique majeur pour la France. Au service de l'intérêt général, les IIM pour le compte de l'État, participent à différentes missions en faveur de l’économie numérique.
Au sein de la direction générale des entreprises (DGE), certains IIM sont chargés des politiques relatives aux technologies numériques, à l’électronique, aux communications électroniques et aux activités postales en régulant le développement des usages pour l’intérêt des utilisateurs.
Le secteur des communications électroniques est soumis à une régulation importante dont les grands principes sont fixés par l’union européenne. Elle est notamment assurée par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP). Au sein de l’ARCEP, des IIM contribuent aux politiques publiques pour l’aménagement numérique des territoires et pour accélérer la couverture numérique du territoire français.
Des IIM participent, au sein de l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), à la sécurité des systèmes d’information de l’État et des opérateurs d’importance vitale. Ils apportent leurs expertises et leurs assistances techniques pour instruire et préparer les décisions gouvernementales relatives à la sécurité du numérique et à celle des données sensibles. Ils participent également à la construction et à la maintenance des réseaux et des terminaux sécurisés pour les services de l’État.