Le SNIIM auditionné au Sénat
Chères et chers adhérents,
Le SNIIM s'est entretenu le 24 avril dernier avec la commission sénatoriale de l'aménagement du territoire et du développement durable (http://www.senat.fr/commission/dvpt_durable/suivi_de_la_crise_covid_19_commission_de_lamenagement_du_territoire_et_du_developpement_durable/listes_prevention_des_risques.html), l'occasion de saluer l'engagement des ingénieurs de l'industrie et des mines au cours de la crise sanitaire et de faire valoir nos intérêts.
Bien que l'entretien visait en priorité l'activité de l'inspection des installations classées au cours des derniers mois, nous avons mis l'accent sur le besoin de renforcer les effectifs des SEER (services économiques de l'Etat en région) et l'erreur commise il y a un an de supprimer 75 % de leurs effectifs.
Le SNIIM a également insisté sur les forces et faiblesses de la politique de prévention des risques (déjà évoquée dans le cadre du post-Lubrizol), sur le besoin d'anticiper la reprise industrielle et un éventuel plan de souveraineté stratégique ainsi que sur l'inévitable réconciliation de l'écologie et de l'industrie (synergies avec les SEER), ce qui a suscité tout l'intérêt des sénateurs. La crise sanitaire a par ailleurs mis en exergue un certain nombre de tâches administratives qui accaparent l'inspection des installations classées et qui sont liées au cadre structurel dans lequel elle évolue, argument en faveur de la poursuite du débat parlementaire autour de la proposition de loi relative à la création d’une autorité de sûreté des sites SEVESO. Les sénateurs ont approuvé le besoin de transparence et pensent que l'inspection est incontournable pour restaurer la confiance en l'industrie et la réconcilier avec l'écologie.
De manière plus ciblée, il a été rappelé que l'efficience de l'inspection des installations classées ne peut se réduire à comptabiliser un nombre de contrôles annuels sur site et qu'il est impératif de prendre en considération toutes les actions contribuant à la prévention des risques technologiques, y compris les contrôles dits « déportés ».
Cet échange n'a pas fait l'objet d'une captation vidéo et ne sera pas retranscrit dans un compte-rendu public.
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