Lignes directrices de gestion : quelques points de gagnés
Chers adhérents,
Nous vous informions mardi 3 novembre de l’avancement des échanges avec notre gestionnaire concernant l’élaboration des lignes directrices de gestion.
Nous avons depuis tenu une nouvelle réunion le 4 novembre et en voici les quelques éléments à en retenir en regard des attentes des IIM.
Malgré nos positions argumentées en séance, la limitation du nombre d’IIM proposés annuellement au grade d’IDIM reste le souhait exprimé par le gestionnaire pour accompagner la politique de mobilité des IIM. Nous continuerons à marteler nos attentes sur ce point et chercherons si nécessaire des possibilités pour permettre aux IIM souhaitant pouvoir s’inscrire dans une démarche de promotion de le faire ! La concurrence débridée va de devenir le maitre mot de la promotion ; aussi, tous les IIM doivent disposer d’un cadre équitable pour y prétendre !
Des ouvertures sont intervenues quant à la précision des critères sans toutefois qu’il ne soit envisageable d’identifier toutes les combinaisons possibles pour accéder à la promotion.
Le gestionnaire a confirmé la faisabilité budgétaire de notre demande de prise en compte de la promotion au 1er janvier de l’année ! La mise en œuvre de cette revendication que nous avons portée devra être confirmée par les employeurs.
Enfin nous avons longuement débattus les conditions et modalités de gestion du biseau entre le système actuel et celui projeté (dont nous avons constamment et largement rappelé qu’il nous a été imposé et qu’à ce titre il ne saurait avoir des conséquences négatives pour les IIM actuellement dans une démarche de promotion).
Le gestionnaire nous a confirmé sa volonté d’entrer au plus tôt (dès le 1er janvier 2021) dans le nouveau dispositif (le contexte sanitaire restant susceptible d’induire un nouveau glissement du calendrier). Cette position lève les sujets de l’identification et de la constitution des listes - en lien avec nos employeurs- d’IIM pouvant entrer dans un processus de promotion et des modalités de promotion jusqu’à la validation des LDG dont les conditions ne sont ni stabilisées, ni connues (des IIM du moins !).
A la suite de nos demandes, le gestionnaire a donc évoqué la mise en œuvre d’un traitement spécifique de l’ensemble des IIM actuellement dans la liste des proposés. Les modalités pratiques envisagées (coexistence sur une durée limitée du dispositif actuel en parallèle du nouveau système ou versement dans le dispositif et les modalités envisagées) n’étant pas encore figées, le gestionnaire doit revenir vers nous sur cet aspect. Ce dispositif transitoire devra aussi permettre l’intégration de nouveaux entrants dans cette liste.
Il est indispensable que les IIM (actuellement proposés ou qui disposeront des conditions statutaires de promotion à compter du 1er janvier 2021) souhaitant s’engager dans une démarche de promotion en tant qu’IDIM par la voie de la mobilité (d’ici à la validation des LDG prévue vraisemblablement au premier trimestre 2021) se fassent confirmer préalablement auprès de la DGE (BPCT) la faisabilité de leur démarche et surtout leur capacité à être effectivement promu si le mouvement sur le poste de deuxième niveau visé intervient avant la finalisation des LDG.
Vous le constatez, la réunion a pu permettre de cranter certaines avancées. Il reste toutefois encore de nombreux points à compléter ou à préciser dans le document tel qu’il nous est présenté actuellement.
A de très nombreuses reprises, notre gestionnaire a opposé à nos revendications, l’absence de latitude laissée par les documents de niveau supérieur. Face à cette position sur laquelle nous n’avons que peu d’emprise et sans vouloir compromettre la démarche, notre action et nos propositions visent à pousser au plus loin vos attentes et à pouvoir élargir, en cohérence avec un objectif de rayonnement du Corps, les opportunités de promotions effectivement réalisées annuellement.
Nous devons avoir un retour de la DGE sous forme d’une nouvelle proposition de texte avant le rdv avec le directeur de la DGE programmé le 10 novembre prochain et vous tiendrons évidemment régulièrement informé des évolutions.
Yohann MABRIER
Secrétaire général adjoint du SNIIM